Résumé de lecture

J'ai choisi le texte «La mort préfère les pauvres»¹ pour en faire le résumé parce qu'il nous renseigne bien sur un enjeu important dans le monde.





Conséquences du séisme d'Haïti



Les cyclones et le terrible séisme de magnitude 7,3 ne sont pas les seuls problèmes qu'endurent les habitants d'Haïti. Les Haïtiens vivent dans ce que l'on peut nommer une pauvreté chronique, ce qui fait qu'ils vivent dans la misère chaque jour et qu'ils n'ont pratiquement pas accès au soin de santé de base. Il n'est donc pas surprenant que les habitants d'Haïti vivent 61 ans en moyenne tandis que l'espérance de vie en France (un pays riche) est de 81 ans.

Par ailleurs, les pandémies telles que le sida et la tuberculose touchent majoritairement les pays les plus pauvres. Le virus du sida par exemple, est la plus grande cause de mortalité en Afrique subsaharienne qui contient pratiquement tous les états les plus démunis de toute la planète. La tuberculose, dont l'effet est encore plus dramatique si la personne possède déjà le sida, est responsable de la mort de 1,8 millions par année dont 90% dans les pays en voie de développement. Dans les pays les plus pauvres, il a également beaucoup de décès causés par des maladies qui n’auraient certainement pas provoquées des décès dans des pays riches.

La guerre est également un important fléau présent dans les pays pauvres. En 2010, trente-quatre états sur quarante-cinq étant reconnu comme étant en situation de conflit ou proche de l’être, étaient des pays dont les habitants vivaient généralement avec moins de 1,25 dollar par jour. Ceci prouve encore une fois que la mort est davantage présente dans les pays vivant d’une extrême pauvreté.

Les pays les plus pauvres sont souvent victimes de la défaillance des services publics, de la corruption ou encore d’une dépendance politique et économique envers les anciennes puissances coloniales. Tous ces facteurs font donc en sorte de former un cercle vicieux qui engendre des conséquences telles que les guerres civiles entre des personnes d’ethnies différentes par exemple. Finalement, la présence de crise économique mondiale ou de catastrophes naturelles les empêchent également de se développer.

Exemple de pauvreté

La dernière crise économique mondiale a engendré de terribles conséquences dans les pays les plus vulnérables. En premier lieu, la crise a grandement affecté les 11,6 milliards de dollars qui étaient supposés aider financièrement les pays pauvres en ce qui concerne la santé et l’éducation par exemple. Par la suite, Cette crise a malheureusement fait en sorte d’augmenter de façon considérable la pauvreté et le taux de mortalité dans de nombreux pays. En effet, cette crise économique a eu comme conséquence que 64 millions de personnes vivent désormais avec moins de 1,25 dollar par jour.

Référence :

1-GARNIER, Donatien (2010), «La mort préfère les pauvres», L’État du Monde 2011, Montréal, La Découverte/Boréal, p.221-225.